Maranatha N°108
P. 1


Maranatha




êé



à
àà


Bulletin de la paroisse Notre Dame du Liban à Lyon | N°108 | Octobre 2016
ê



èà
é


é
é







é

é


é


û



Dans notre vie quotidienne, en plongeant que si nous lui ouvrons la porte, librement. Il 
é
dans notre sphre de travail, en passant des suffit de nous arrêter un moment pour lui ou- 

heures et des heures devant notre ordinateur, vrir notre cœur, lui faire de l’espace dans notre 
en surfant sur « Facebook » pour multiplier le vie, espace que Lui seul sait remplir de sa pré- 

nombre d’amis lointains, nous ne percevons sence et de sa paix.
éî
pas que nous sommes en train d’affaiblir notre Nous constatons tous parfois que vingt- 

relation avec notre Ami proche qui est le Sei- quatre heures dans la journée ne nous suf- 
à
gneur. Plus les jours passent, plus la ti- fisent pas pour accomplir tout ce que nous è
deur de la foi nous emporte et plus nous voudrions faire. Se posent alors les ques- 
à
avons du mal  sentir la prsence de Dieu tions : quand ouvrirai-je la porte à Dieu ? 

dans notre vie. Devant cette ralit que cha- Quand le rencontrerai-je ? Quand retrouve- 

cun de nous peut vivre, est-ce juste de repro- rai-je la paix qui vient de Lui seul ?

cher  Dieu son loignement ?
Chers frres et sœurs, le Seigneur est réel- 

Le Seigneur ne s’loigne jamais de nous, lement vivant, Il est là pour agir en nous. 
c’est nous qui nous loignons de lui. N’est-ce Il y a l Quelqu’un qui nous attend, qui veut 

pas Lui-mme qui dit : « Voici que je me allger nos fardeaux, qui veut nous conduire 

tiens  la porte, et je frappe. Si quelqu’un sur le chemin de la vraie vie. Il nous faut seu- 
é
entend ma voix et ouvre la porte, j’entre- lement entrer dans cette ralité. Comment ? 

rai chez lui; je prendrai mon repas avec Veillons  trouver quotidiennement le 
lui, et lui avec moi » (Ap 3 : 20) ? Combien temps indispensable pour la prière, un 

de fois nous arrive-t-il de sentir le besoin pro- moment d’entretien personnel ou familial avec 
è
fond de prier et de communiquer avec le Sei- le Seigneur car « le Seigneur est mon berger: é

gneur mais que certaines choses nous em- je ne manque de rien. Sur des prs d’herbe 

pchent de le faire (travail, coup de fil ou frache, il me fait reposer. Il me mne vers les 
autre...). C’est le Seigneur qui se tient sans 
eaux tranquilles et me fait revivre ; il me 
cesse  notre porte et qui frappe, brlant de conduit par le juste chemin pour l’honneur de 

dsir de nous rencontrer. Mais il ne peut entrer
son nom » (Ps 22 : 1-3).

P. Robert MAAMARY

1


   1   2   3   4   5